car elle peut-être utile pour éclairer la notion de vision (mémétique) sur le monde.
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Lu sur Automates Intelligents :
De toutes façons, nous avons plusieurs fois rappelé dans cette revue que les modèles d'univers, qu'ils concernent le cosmos profond ou la matière microscopique (quantique), ne peuvent prétendre représenter le monde en soi. Ils correspondent seulement à la conjonction, au moment où ils sont émis, d'observations produites par les instruments de l'époque, de représentations conceptuelles généralement admises par la collectivité scientifique dominante et, sans doute, de structures neuronales propres aux cerveaux des entités biologiques du moment qui s'adonnent à la rude tâche d'observer le monde et de formaliser leurs observations afin de les transmettre par un langage commun.----------
source : http://www.automatesintelligents.com/labo/2005/jui/bigbang.html
Que ce soit des visions scientifiques, religieuses, politiques, artistiques, économiques, ou mémétiques :
Voici une petite version condensée maison :
[...] les modèles [...] ne peuvent prétendre représenter le monde en soi. [...]
Ils correspondent [à un mélange] d'observations [et] de représentations conceptuelles généralement admises par la collectivité [...] dominante. [...]
[La notion de modèle apparaît lorsque l'on commence à] observer le monde et [à] formaliser [nos] observations afin de les transmettre par un langage commun.
Concernant la notion de modèle mémétique, j'ai envie de mettre l'accent sur ces notions, qui sont développées peu à peu entre nous :
- observations, par toute personne un peu méméticienne. Certains clins d'oeuil, ou observations sont rapportées ici sur la liste, ou d'une autre manière.
- formalisations : par un croisement des observations, des points de vue, certains cherchent à trouver des règles, des articulations, des modèles.
- transmission par un language commun (le glossaire du méméticien).
- Point de vue dominant : ce dégage de tout ce truc, une espèce de chose regroupant d'une manière floue, des brins de mèmes partagés. Tout cela donne la mémétique (ensemble de trucs généralement admis par des méméticiens), et sa "communauté" de "porteurs" = les méméticiens.
Si je pose les questions :
- "où est la mémétique"
- qui est méméticien
- qu'est-ce que la mémétique, où sont ses limites ?
On voit bien que l'on ne parle pas de quelque chose de clairement défini.
- La mémétique, c'est la somme des éléments culturels, présents dans nos cerveaux, qui font qu'elle existe.
- Le fait que l'on sache que l'autre "sait" un morceau de ce que l'on sait, nous rapproche, et crée la communauté des méméticiens.
- La définition et les limites de la mémétique, se trouve dans l'union ensembliste des morceaux culturels de nos cerveaux la concernant.
Je parle de mémétique, mais cela s'applique également à tout autre chose que l'on peut "partager". Une théorie scientifique, un parti politique, une religion, le fait que l'on pense que l'Homme est une créature consciente, l'idée de porter des vetements, que "je" existe, qu'acheter de la marque, c'est mieux, etc...
2 commentaires:
J'adhère pleinement à la définition de "modèle" ou de la démarche de "modélisation" évoqué dans ce message.
Je me réfère souvent à une définition du modèle de J.L. Le Moigne dans « Modélisation des systèmes complexes » :
« …composition de symboles pour rendre intelligible un phénomène perçu complexe et amplifier le raisonnement de l’acteur projetant une intervention délibérée au sein du phénomène… »
On retrouve la notion de représentation exprimée avec un langage commun qui reflète une certaine inter-subjectivité (collectivité dominante). Je crois que c’est Marx qui disait que les idées qui dominent à un moment donné sont celles de la classe dominante…
On retrouve aussi, le couple observateur-observé où l’observateur regarde un phénomène complexe (ou perçu complexe) qu’il interprète avec son cerveau lui-aussi complexe (deuxième couche de complexité) pour enfin agir en fonction de ce modèle cognitif sur l’environnement (troisième niveau de complexité) et faire en retour de nouvelles observations dans l’environnement (bouclage).
Je pense qu’il est important de construire et partager nos modèles de la mémétique ne serait-ce que pour en délimiter les contours, discerner les concepts-clés et les liens entre ces concepts.
J’ai proposé il y a quelque temps sur mon blog « un modèle possible d’un mème » (http://neocogit.blogspirit.com/archive/2006/03/05/un-modele-possible-des-memes.html) basé sur un écrit de Jean-Pierre. C’est une vue surtout biologique mais que je vais enrichir au fur et à mesure. Le formalisme utilisé est un peu particulier puisqu’il s’agit de cartes où sémacartes comme je les appelle et non pas d’un glossaire.
Néanmoins, si je peux contribuer à ma façon à cet effort de modélisation, je n’y manquerais pas.
nice site
http://exportersinfo.com
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