19.3.07

Les figures médiatiques relayent les mèmes sur les cervelles-éponges

L'actualité, c'est à dire ce qui est actuel, commun à tous, énoncé comme synonyme de "réalité". C'est à dire que les faits divers étaient promus à la gloire, on gouvernait comme des pompiers, les faits divers devenaient affaire d'état. On vit aujourd'hui, en flux tendu, dans cet univers-là. Bien plus inconscients, collectivement, qu'à l'époque, c'est devenu le sens commun. Les outils médiatiques sont devenus plus fort que la voix du peuple et celui-ci se couche ou se radicalise, ce qui ne vaut pas mieux pour le dialogue. Les figures médiatiques, et une convaincante majorité, relayent les mèmes, les archétypes et, coups de langues sur cervelles-éponges, on dévoile ce qui est censément tapi au fin fond de nous-mêmes: une haine radicale de soi transposée sur la figure de l'autre.

Site : Parfois au bout des routes
Page : Je cherche
Date : 19 mars 2007

10.3.07

Colère contre les mèmes faux religieux.

Ce matin, mon enfant, presque 5 ans m'a dit croire en Dieu !!!
Je suis furieux ! D'où lui est venu cette idée saugrenue ?Je peux vous assurer que c'est pas moi. [...]
Où, déjà a-t-elle été chercher ce concept ? Je suis en colère, parce que je sais. J'ai lu Pascal Boyer, et cela fait quelques temps que je vois bien que les "mèmes" subliminaux s'accumulent.

Ce qui me mets en colère c'est la forme de "viol" que constituent tous ces mèmes qui lui sont "transmis". Je dis viol à desseins. Je sais que nous sommes "traversé" en permanence de mèmes de toutes parts, et nous contribuons, chacun, à leur propagation. [...] mais il me faut commencer par expliquer les mèmes.

Pourquoi les mèmes ?
Je ne vais pas tout détaillé ici, mais en gros, une chanson rengaine vous rentre par une oreille, et vous ne pouvez pas vous empêcher de la siffloter, ce faisant, vous la diffusez dans votre entourage, et il y a fort à parier que quelqu'un va subir le même effet, et continuer de propager la rengaine. On peut appeler mème cette rengaine. Il en existe de plus pernisieuse (comme l'homéopathie guérie par homéopathie, ou bien l'hostéopathie est une science etc...). Le mème est calqué que le mot gène. De même qu'on peut dire que le gène est égoïste, on peut en dire de même du mème.
On peut prendre un exemple: le fait de ne pas manger de porc est un mème. Il est probable qu'aux époques où il est apparu, cela procurait un avantage certains (problème d'hygiènes).

Or un des éléments qui me semble clé dans la théorie de Pascal Boyer (peut-être pas ce qui le différencie le plus), est que la croyance religieuse en un être surnaturel, passe par l'allumage d'un certains nombres de "mini"-croyances. C'est une espèce de mise en cohérence de ces mèmes qui construit la croyance final en un Dieu (pour ce qui me concerne ici, en un être surnaturel dans le cas général).

Une des conséquences de cette découverte est que la ferveur populaire s'alimente de mèmes "surnaturels". Or le travail de la raison, par nécessité, conclu TOUJOURS et NÉCESSAIREMENT à la fausseté des mèmes surnaturels. [...]

La ferveur populaire s'alimente donc de mèmes faux. Contrairement aux apparences, je n'en ferait pas ma pierre de touche, l'essentiel des mèmes qui doivent circuler sont faux ( comme mettre du sel sur la queue des pigeons ;-) ). La science, par son travail rationaliste est donc l'ennemie de ces mèmes et, donc de ses instigateurs.

[...]

En faisant la chasse au mèmes faux, on se protège des conséquences parfois désastreuse.
C'est ce travail qui effraie les églises. Les églises ont besoin de la ferveur populaire, qui s'alimente de mèmes surnaturel. La science est une entrave à la diffusion de mèmes faux, donc aussi les mèmes surnaturels.

Jusque là on a tout au plus les églises qui profitent de mèmes faux, leur agressivité (encore aujourd'hui) à l'encontre de la démarche scientifique pourrait être un simple réflexe de défense. Non, je vais plus loin. L'église catholique alimente des mèmes FAUX. Bon passe encore, mais elle le fait en toute connaissance de cause. Je ne vais pas faire la liste des cas, mais je vais en citer un.

[...]

Pour toutes ces raisons je suis en colère de penser que ces idées nauséabondes ont pénétrées le cerveau de mon enfant, et qu'il y a des gens pour non seulement s'en réjouir, mais le souhaiter, et l'entretenir ! [...] cette maladie touche des innocents, et puis ces innocents s'y attachent, y tiennent, parfois plus qu'à leur propre vie, et se mette en colère si on leur parle de leur maladie ...


Site : munduruku un point de vue de naïf, un blog sur ce qui m'intéresse, le cybermonde, la science, la politique.
Page : Colère !
Date : 10 mars 2007